Partout dans le monde, hommes et femmes aspirent au Bonheur. Mais qu’est-ce que donc le Bonheur ? Pour les philosophes Cyrénaïques Grecs, le Bonheur résidait dans la satisfaction pleine et entière de la volupté. Selon eux, l’on atteindrait son Bonheur en satisfaisant tous les désirs de nos sens. Il n’y a pas d’autre vie après la mort. Il faut donc selon eux, manger, boire, se livrer à tous les plaisirs (sexe, alcool…). Cette façon de voir est largement répandue dans notre siècle présent. Et nous verrons plus tard la vanité d’un tel mode de vie. Quant aux Cyniques dont le plus célèbre est Diogène Laërce, le Bonheur consistait pour eux au refus de tous les plaisirs, à l’autarcie ou la fermeture sur soi et au dénigrement systématique de la société. Une telle conception les isolait du monde, les rendant ainsi peu efficaces dans la transformation qualitative de leur société. Et la place du chrétien dans tout cela ? Pour le chrétien, en quoi consisterait le bonheur ? Sur quelles bases et avec quels critères le chrétien devrait-il opérer ses choix qui le conduiraient au Bonheur ? Le Bonheur est-il nécessairement l’absence de souffrance ? Que devrait être la place du chrétien dans sa famille et dans la société ? Comment se transformer soi-même pour mieux transformer les autres ? Voilà autant de questions auxquelles que je tenterai, toujours à la lumière de la Bible, d’apporter quelques éléments de réponse en guise de modeste contribution au développement de notre société. Rassurez-vous, je n’ai aucune prétention de refaire le monde et Christ lui-même n’a pas annoncé des évènements heureux avant son second avènement.Mais pour le temps que nous avons à passer sur terre, l’histoire nous donne le choix entre devenir des Gandhi, des Martin Luther King, des Nelson Mandela… ou au contraire des Tamerlan, des Adolf Hitler, des Néron… Que ce soit dans nos maisons, nos lieux de prières, notre service, nous sommes chaque jour appelés à effectuer des choix. Et chaque fois que nous opérons des choix, ils peuvent être lourds de conséquences négatives comme positives. Pouvons-nous par nous-mêmes opérer les bons choix pour nos vies ? Ou au contraire allons-nous apprendre comment s’abandonner à la volonté de Dieu tout en conservant la liberté qu’il nous a lui-même conférée. Cet ouvrage me tient particulièrement à cœur pour moi qui ai quitté de grosses opportunités aux Etats-Unis pour atterrir ici dans un pays sous-développé avec la conviction que notre désert peut refleurir par la grâce de Dieu. Je vous prie de suivre attentivement les lettres qui vont suivre et de m’en donner des nouvelles toujours à la boîte mail figurant à la quatrième de couverture de ce livre. Merci de votre attention soutenue et particulière.